Facebook ne se prête pas à des posts trop longs et il est difficile de fractionner à l’extrême les anecdotes. Aussi je n’en donnerai ici qu’une version abrégée, un fragment, et je demanderai à mon fidèle ami Marc Hodges d’en mettre la version longue dans un ou deux des blogs qu’il a conçu pour moi : Maurice Roman et Vie de Maurice Roman. Les rares vrais ami(e)s qui s’intéressent à mes radotages de vieillard pourront aller les trouver là et, pour l’instant, il n’y a pas foule. Qu’importe, je me suis déjà expliqué là-dessus.
Regardant des photos de ma vie, je me trouve confronté à l'inutilité du temps : ces photos témoignent, et ne mentent pas, de ce que j'ai vécu et pourtant je ne m'y retrouve pas. Tel beau jeune homme svelte, presque dansant dans l'allée d'une forêt, je ne le reconnais pas même si j'ai la certitude absolue que ça été un moment de moi, tel enfant joufflu marchant difficilement soutenu de chaque côté par un de ses parents, tel adolescent en tenue de première communion s'appuyant sur l'épaule de son jeune frère… et ces dizaines d'autres jetées comme pour jalnner des espaces temporels variés me restent extérieurs. Certes j'ai été ceux ci à ces moments là mais je ne parviens à retrouver ni la texture ni la saveur de ces instants définitivement perdus. Ni madeleine ni flash de sensations : tout cela m'est définitivement perdu.
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