Je lis une phrase de roman et, à n’importe quel moment de ma lecture, à l’improviste, parti d’un fragment, d’un mot, d’un son, je suis entrainé dans un récit qui est le mien, en train de se construire, peut-être à mon insu. Ce son, ce mot, cette phrase, s’est mis en résonance ou me lance sur la voie d’une histoire en écriture. Le texte, le plus souvent, m’est un prétexte, au point que je peux avoir lu dix fois un livre et ne me souvenir de rien. Toute lecture m’est prétexte à écriture. Feuilleter un livre m’est aussi agréable que le lire dans son intégralité et je ne m’intéresse que peu à sa linéarité.

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