Notre destin s’accomplit à chaque instant, le mien devait être de finir en vieillard ratatiné, isolé et amer, ne croyant plus en ce qui fut toute ma vie. Désespoir de la littérature… Était-il déjà en germe dans le petit enfant dont je tente de rapporter ici la vie paisible ? Davantage, peut-être, dans l’adolescent plutôt solitaire tourmenté de passions contraires ? S’achève-t-il (s’achèvera-t-il…) dans une vieillesse peu à peu contrainte à une activité réduite me rapprochant de ce règne végétal dont mon corps ne tardera pas à aller nourrir les racines ?

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