Je n’ignore pas que mon écoute obstinée de la musique est un enfermement dans une bulle intemporelle que renforce encore mon obsession des chansons anciennes de mon enfance. Je vis, dans la solitude, une solitude construite, affirmée et même si parfois celle-ci me pèse, c’est une solitude que j’ai toute ma vie, patiemment, édifiée. Pourtant je ne hais pas mes semblables, je n’ai envers eux aucune rancœur, je ne me sens pas supérieur à eux. Plus simplement ils m’indiffèrent et les fréquenter m’obligerait à supporter trop de contraintes depuis les insoutenables incessants bavardages jusqu’aux constant besoins d’effusion hypocrite. Je me mets à l’écart.

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