L'été 1931 fut très chaud. À Carmaux, ville peu aérée, chez mes grands-parents paternels où nous passions traditionnellement le mois d'août, j'étouffais. Tant je redoutais mon entrée en sixième, Il me semblait alors que cette asphyxie ne pouvait être qu’un présage de ce qui m'attendait. Je dormais mal, faisais des cauchemars, m’enfermait dans une bouderie permanente que, tout à leur fierté de ma réussite, mes parents ne comprenaient pas.

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