Hier Ronald, dans son corbillard, m’a conduit à Carcassonne où je devais voir mon notaire. Comment trouver un véhicule plus approprié. Nous nous sommes donnés rendez-vous sur une terrasse de la ville basse en fin d’après-midi et j’ai rôdé deux ou trois heures dans les rues. Les frottements des villes m’exaspèrent, je ne supporte pas la promiscuité, les odeurs des autres, les fumées de tabac, les bribes de conversations ineptes que je ne peux ne pas entendre. J’ai réalisé que la proxémique était chez moi très large : voir mes contemporains à moins de deux mètres m’indispose. Je suis un vieux loup solitaire.

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