Le seul de mes compatriotes que je supporte vraiment, c’est mon petit neveu Ronald. Peut-être parce que, d’une certaine façon, et de manière très différente, nous sommes tous deux marginaux, moi regardant le monde comme un astronome la lune, lui le regardant avec une ironie désabusée. Tout en lui fait partie de ce jeu, depuis ses tenues, sa voiture, son affectation du mépris de l’orthographe, sa coiffure, ses apparitions-disparitions… Il est en dehors de ce monde et cela me convient car il supporte tout de moi, jugeant ce qui paraitrait à d’autre insupportable, comme dérisoire et amusant. Je pense ainsi que ses présences-absences ne dépendent vraiment que de ses doses d’indulgence.

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