Lire, pour un écrivain, c’est endurer les coups de poignard de l’écriture. Pas toujours, c’est vrai, rarement, c’est vrai, mais de temps en temps, les insoutenables coups de poignards que lui portent la force d’autres écritures qui osent aller jusqu’où lui-même n’a su parvenir, qui lui révèlent d’autres continents d’écriture qu’il n’avait même pas soupçonnés et qui, parce qu’ils ont été ouverts par d’autres lui sont désormais interdits. L’écrivain est toujours un martyre de l’écriture offrant sa souffrance au dieu incertain du livre.

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