Ne me demandez pas comment je suis arrivé à Montolieu et surtout comment je m’y suis fixé, je n’en sais rien. Le poids, l’encombrement des livres et des souvenirs sans doute. Ma maison, ici, est assez grande pour qu’ils aient pu s’y accumuler car je ne jette rien, j’ai toujours éprouvé des difficultés extrêmes à me séparer des objets qui ont fait mon quotidien, y compris de ceux que l’on appelle des souvenirs, béquilles de la mémoire, qui s’achètent sur nos lieux de passage : monuments sur lesquels tombe la neige, statuettes, cartes postales, fanions, médailles… J’en ai, dans mes caves, des caisses entières qu’aujourd’hui je n’ai plus le cœur ni le courage de remuer.

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